Les femmes et le freelancing : une histoire qui fonctionne
Les chiffres l’attestent : les femmes sont de plus en plus nombreuses à être attirées par le freelancing et à se lancer en tant qu’indépendantes. Il faut dire que le statut de freelance répond à beaucoup de leurs aspirations professionnelles : autonomie, indépendance, flexibilité, rémunération… Focus sur le profil des femmes freelances : qui sont-elles ? Quels sont les freins à l’entrepreneuriat féminin ? Quelles solutions peuvent-elles envisager pour devenir freelance en toute sérénité ?
Quel est le profil des femmes freelances en 2023 ?
La proportion de femmes en freelance
Une étude réalisée en 2021 par la plateforme Malt et Boston Consulting Group sur le freelancing*, révèle qu’en France, 43 % des freelances sont des femmes. Pour compléter ces données, voici les derniers chiffres de l’Insee sur l’entrepreneuriat féminin : 35 % des nouvelles entreprises sont créées par des femmes. Un chiffre qui progresse lentement, mais sûrement. En 2018, 66 % des entreprises créées étaient des micro-entreprises et la part des femmes à la tête d’une micro-entreprise était de 37 %.
Diplômes et métiers exercés par les femmes freelances
On note que les créatrices d’entreprise sont plus diplômées que les créateurs. Les travailleuses indépendantes s’orientent principalement vers les métiers de services à la personne, de conseils, de commerce, de la santé et du social.
L’étude de Malt* montre que les femmes freelances sont surreprésentées dans les métiers de la communication et du marketing ainsi que dans les métiers de l’image, du son et du design graphique. Parmi les hommes, les métiers de la tech et de la data sont les plus représentés.
Ce qui attire les femmes dans le freelancing
95 % des freelances interrogés par Malt désignent l’indépendance comme le principal moteur de leur choix de carrière. Viennent ensuite la possibilité d’avoir des horaires flexibles (83 %), le choix du lieu de travail (78 %) et la possibilité de sélectionner ses clients et ses projets (77 %). Autres moteurs : être en accord avec ses valeurs (78 %), avoir un quotidien professionnel plus varié (74 %) et enfin, pour 51 % d’entre eux, gagner plus d’argent.
En 2021, lors du Talent Economy Summit, Laetitia Vitaud et Florence Caghassi pointaient du doigt le fait que les femmes se sentent de plus en plus à l’étroit dans les entreprises dites “traditionnelles” où le présentéisme et les jeux politiques sont prégnants. Le freelancing apparaît comme une solution efficace face à leur besoin grandissant de liberté, leur désir d’accomplissement personnel et d’épanouissement professionnel.
>> Pour aller plus loin : 6 podcasts à écouter sur l’entrepreneuriat féminin
Quel statut privilégier lorsque l’on se lance en tant qu’indépendante ?
Vous souhaitez devenir travailleuse indépendante ? Plusieurs options s’offrent à vous :
➡️ La création de votre entreprise. Vous devrez alors choisir votre statut juridique :
- une entreprise individuelle (EI) ;
- une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ;
- une entreprise individuelle sous le régime de la micro-entreprise ;
- une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
- une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).
➡️ L’hébergement de votre activité via une société de portage salarial.
Les avantages du portage salarial
Dans l’esprit collectif, se lancer en freelance, c’est accéder à une plus grande liberté, mais c’est aussi renoncer à une certaine sécurité. Pourtant, il existe un statut hybride qui permet de cumuler les avantages de l’entrepreneuriat et ceux du salariat : c’est le portage salarial.
Une prise de risque mesurée
En portage salarial, nul besoin de vous lancer dans les démarches fastidieuses de la création d’une entreprise pour vous lancer à votre compte. Vous êtes indépendant, mais salarié d’une entreprise de portage salarial qui se charge notamment du volet administratif et comptable de votre activité. C’est un parfait tremplin pour qui veut tester son activité d’indépendant sans prise de risque.
>> Pour aller plus loin : les idées reçues du portage salarial.
Une protection sociale complète
Le portage salarial garantit au salarié porté son indépendance, puisqu’il reste libre de choisir ses clients, de s’organiser à sa guise et d’établir ses tarifs. En parallèle, au titre de salarié, il bénéficie d’une protection sociale complète : mutuelle complémentaire, prévoyance, assurance chômage, congés payés, cotisations retraite, assurance responsabilité civile d’entreprise, etc. Pour plus de sérénité, le salarié porté peut également lisser sa rémunération afin de couvrir les périodes creuses, entre deux missions.
Une gestion administrative simplifiée
Les freelances qui ont répondu à l’enquête de Malt* déclarent consacrer 27 % de leur temps de travail à des tâches secondaires telles que la gestion administrative, la prospection ou la formation. En d’autres termes, plus d’un quart de leur temps de travail ne constitue pas leur cœur de métier ! Pour beaucoup d’indépendants, la gestion administrative est une vraie contrainte. En portage salarial, les tâches comme la facturation, les relances éventuelles et les déclarations sociales sont gérées par la société de portage. Un freelance en portage se consacre donc essentiellement à son cœur de métier. Grâce à ce gain de temps, les travailleuses indépendantes en portage peuvent réaliser davantage de missions et augmenter leur chiffre d’affaires ou profiter de leur temps libre, tout simplement !
Un accompagnement de proximité
L’étude sur le Freelancing de Malt* met également en évidence les principales difficultés rencontrées par les freelances français, à savoir : négocier avec les clients, être payé dans les temps et devoir faire face à une certaine instabilité financière. En portage salarial, vous n’êtes jamais seul face à ces difficultés. Que ce soit par la prise en charge de la gestion administrative de votre activité ou grâce à un accompagnement de proximité, vous êtes soutenu en tant que freelance. Chez Cadres en mission, tous les salariés portés sont rattachés à un directeur régional et à un chargé de ressources humaines auxquels ils peuvent faire appel en cas de besoin. Nos salariés portés bénéficient d’un panel de services destinés à booster le développement de leur activité : un parcours de formations, l’accès à des offres de missions, l’intégration d’un réseau d’experts, etc.
En portage salarial, on compte 40 % de femmes (Source : rapport de branche 2019). Des consultantes indépendantes qui ont décidé d’être pleinement actrice de leur destinée professionnelle. Elles choisissent leurs clients et leurs projets, elles organisent librement leurs journées, elles fixent elles-mêmes leur tarif journalier. Et si vous les rejoigniez ? Les femmes comme les hommes méritent de s’épanouir en freelance dans un cadre sécurisé !
* Etude Freelancing in Europe 2021, Malt x Boston Consulting Group.